
Cette semaine à la télé : série documentaires sur les « Chinois du monde entier » et autres replay (du 13 au 19 mars 2021)
CHINOIS DU MONDE ENTIER
ARTE
Réalisation : Jorien
Van Nes
Production : Pays-Bas
Lundi 15 mars – 17h45 – « Le
Kenya » : À Nairobi, M. Liu s'active dans son petit
restaurant. Son objectif : acheter un appartement à son fils, et augmenter
ainsi les chances de mariage de ce dernier.
Mardi 16 mars – 17h45 – « L’Italie
» : Installée en Italie, la plus grande communauté chinoise d'Europe y vit
essentiellement du textile, un domaine hautement concurrentiel. En Toscane,
dans les environs de Prato, de nombreux bâtiments d'usine vides ont ainsi été
loués à des entrepreneurs chinois, qui ont fait venir de leur pays une main
d'œuvre bon marché. Car le label "Made in Italy" jouit d'une
renommée inégalée dans le monde de la mode.
Mercredi 17 mars – 17h45 –
« Madagascar » : À Madagascar, les Chinois hantent les
mers avec leurs navires de pêche, à la recherche de requins. Dans les terres,
d'autres dirigent des plantations de coton.
Jeudi 18 mars – 17h45 – « La
Serbie » : Trois journalistes chinois ont perdu la vie à
Belgrade en 1999 lors du bombardement de leur ambassade par l'Otan.
Aujourd'hui, un monument commémore ce drame.
Vendredi 19 mars – 17h45 –
« Le Cambodge » : La petite ville de Sihanoukville, dans le
sud du Cambodge, connaît un véritable essor. Les Chinois y sont désormais plus
nombreux que les locaux.
TERRE DES FEMMES – Chine, les Moso
En replay jusqu’au 2 avril 2021 sur Arte.tv
ARTE
Réalisation : Mathieu
Schwartz
Production : France
Dans les
montagnes du Sichuan, Lizajui est l'un des derniers villages où perdurent les
coutumes des Moso. Chez cette minorité chinoise, les familles sont dirigées par
des femmes, les "dape". Ne vivant pas sous le même toit que leur
progéniture, les pères n'ont aucun rôle. Quant aux maris, ils n'existent pas.
Les hommes ne voient leur compagne que la nuit. Le film suit le quotidien de
Naka, 18 ans, aujourd'hui en plein dilemme. Est-elle prête à devenir la
prochaine cheffe de famille ? Ou va-t-elle réaliser son rêve de danser avec une
troupe folklorique dans la zone touristique qui se développe à quelques
kilomètres de ce village autrefois coupé du monde ?
LES COULISSES DE L'HISTOIRE – Mao, le père indigne de la Chine moderne
En replay jusqu’au 5 mai 2021 sur Arte.tv
© Nick Fewings / Unsplash
ARTE
Production : France
Les Chinois savent que Mao a contribué à
sortir le pays du Moyen Âge mais n’ignorent plus ce que le dogmatisme et
l’absurdité dévastatrice de ses options politiques leur ont coûté. Les millions
de morts du Grand Bond en avant ou de la Révolution culturelle sont en effet
directement imputables à l’aveuglement méthodique du dictateur.
TAÏWAN : LE "PUDU" ET LES FANTÔMES
En replay jusqu’au 27 mai 2021 sur Arte.tv
ARTE
Réalisation : Claudio
Sieber, Marita Neher
Production : Allemagne
Territoire rebelle au statut contesté,
l’île de Taïwan a conservé une culture distincte, empreinte de spiritualité,
qui contraste avec son rythme de vie trépidant. Des traditions ancestrales y
perdurent, comme la consultation d’oracles ou la communication avec les
esprits. Le lien entre les vivants et les morts est également maintenu au
travers d’étonnantes offrandes funéraires en papier mâché représentant des
biens de consommation courante.
Pendant le "mois des fantômes
errants" – le septième du calendrier lunaire –, les âmes tourmentées des
défunts rendent visite aux vivants, les exposant à toutes sortes de dangers.
Des cérémonies sont alors organisées pour les apaiser, dont le
"pudu", rituel qui allie croyances bouddhistes et
taoïstes.
CHINE, LE PARADOXE DE WUHAN
En replay jusqu’en 2023 sur Arte.tv
©
Feng Guodong/Xinhua
ARTE
Réalisation : Sébastien
Le Belzic
Production : France
Qui connaissait Wuhan il y a quelques
mois ? Grand comme New-York, ce port industriel et francophile sur le fleuve
Yangtsé, berceau de l’épidémie de Covid-19, ignorait le monde, tout comme le
monde l’ignorait. Et puis, en cours d’année, Wuhan est devenu synonyme de
pandémie, engendrant la peur à l’échelle mondiale.
Douze millions de Wuhanais sont restés
cloîtrés près de trois mois, prisonniers d’une ville mise sous cloche. Même en
Chine, être Wuhanais, signifiait être pestiféré. Jusqu’au mois de mai, quand le
régime chinois a annoncé la victoire totale sur le virus. Plus aucun malade du
Covid-19 n’a été recensé. Wuhan est devenue la ville vitrine de la propagande
chinoise. Alors, petit à petit, les restaurants ont rouvert leurs portes. Les
parcs d’attractions ont à nouveau accueilli des visiteurs. Et les marchés de
nuit ont rallumé leurs enseignes clignotantes. Sébastien Le Belzic témoigne du
vent de liberté qui souffle sur la capitale de la province du Hubei.
Aujourd’hui, à Wuhan, la fête bat son plein, sans masque : de la rigueur
au laisser-aller, la ville comble son
retard sur la vie.
Commentaires