Festival d’Avignon : « Au nom du Père, du Fils et de Jackie Chan », un one-man-show aux mille visages de Matthias Fortune - du 5 au 26 juillet

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Dans cette pièce mêlant théâtre, arts martiaux et musique live, Matthias Fortune, accompagné d’un bruiteur-musicien, incarne une vingtaine de personnages à la fois loufoques et profondément ancrés dans le réel. Après un franc succès au Festival Off d’Avignon en 2024, la pièce y revient cette année pour une deuxième saison. 

Synopsis 

Arthur, élevé au sein d’une famille sacrément atypique, était à deux doigts de l’effondrement quand une rencontre au rayon vidéo de l’hypermarché l’a sauvé. Avec qui ? Jackie Chan.

La star des arts martiaux s’érige pour Arthur comme une sorte de père spirituel rassurant, débrouillard et farceur qui lui apprend à ne plus porter en silence la souffrance de ses parents mais à la transformer, grâce à l’autodérision et l’expression du corps.

Ce portrait de famille invraisemblable et pourtant bien réel, est une invitation à la réconciliation familiale et un hommage au cinéma de Kung-fu vécu comme un pansement de l’âme.

Genèse du projet 

« Cette pièce, dont le titre n’a rien d’anecdotique, est le fruit de trois événements marquants survenus récemment dans ma vie : la mort de mon père, la naissance de mon fils, et entre les deux, pendant le confinement, la redécouverte de mon héros d’enfance, Jackie Chan. C’est pendant ce vertigineux plongeon dans l’enfance que j’ai compris que j’avais alors adoré Jackie Chan pas uniquement parce qu’il était amusant et virtuose, mais parce qu’il m’a sincèrement sauvé la vie.

Ce récit explore les thèmes de l’enfance et de la transmission, ainsi que l’héritage émotionnel que nous lèguent nos parents. La pièce est une quête d’épanouissement et de libération des blessures du passé, par le prisme de l’humour. »

Matthias Fortune

Jackie Chan dans tout ça ?

« Acteur, réalisateur, chorégraphe, producteur, scénariste, chanteur et j’en passe, Jackie Chan a largement contribué à la démocratisation des arts martiaux et de la culture chinoise dans le monde. Anti-héros à la sauce kung-fu comedy, il est pour certains un gentil amuseur potache de films d’action mainstream et pour d’autres un génie du cinéma burlesque, digne héritier de Buster Keaton et Charlie Chaplin.

Son enfance incroyable est un formidable exemple de résilience. À 9 ans, quand je découvre Jackie Chan dans Drunken Master, j’ai tout de suite énormément d’affection pour son personnage. Il ne se distingue pas par sa bravoure et sa puissance, au contraire, il fait rire parce qu’il est vulnérable, maladroit et se fait battre plus qu’il ne se bat. Il est toujours malgré lui au mauvais endroit au mauvais moment. Mais il est incroyablement malin, et parvient toujours à rebondir, et s’en sortir malgré les galères insurmontables. 

En tant qu’artiste, il me rappelle que dans l’art, rien ne vaut l’authentique, le réel, la sueur, l’engagement. Jackie risque sa vie, au sens propre. Chez lui, tout est matière à invention. Il transforme tout : les objets, les situations, la souffrance. Il se débrouille avec ce qu’il a, sans oublier de s’amuser ! »

Matthias Fortune



Texte et jeu : Matthias FORTUNE
Musique et jeu : Léo GRISE
Mise en scène : Anne-Sophie LIBAN
Chorégraphies combats et danse : Maurice CHAN et Andréa BESCOND
Création lumières : Luc KHIARI
Musique originale : Félix CARCONE
Costumes : Audrey BELIN

Informations pratiques :

Dates : du 5 au 26 juillet à 17h40 (relâche les 6, 13, 20 juillet)
Lieu : ARTÉPHILE - Salle 1
Adresse : 7 Rue Bourgneuf, 84000 Avignon

Billetterie :
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