L'Initiative ceinture et route a commencé il y a près de 9 ans. Au cours de ces 9 dernières années, ce projet n'a cessé de se développer, mettant l'accent sur la coopération. Son concept a attiré attention, réactions, reconnaissance et participation active d'un nombre croissant de pays et d'organisations internationales. Les infrastructures des pays longeant la nouvelle route de la soie ont gagné en connectivité, l'interconnexion internationale continue de s'améliorer et un grand nombre de projets de coopération a pris racine. Tout ceci démontre la profondeur de l'intégration de la Chine avec le monde, alliant ouverture et esprit gagnant-gagnant. 

L'Initiative ceinture et route couvre le continent eurasien. Avec ses avantages géographiques uniques et plusieurs années de réalisations en matière de développement économique et social, le Xinjiang espère accélérer et améliorer ses opportunités de développement, encourageant ainsi la construction de la zone centrale de la ceinture économique de la route de la soie. 

La construction de cette zone, axée sur la communication politique, la connectivité des installations, le commerce sans entrave, l'intégration financière et les liens interpersonnels, a obtenu des résultats remarquables. Les réalisations qui en découlent profitent aux habitants de tous les groupes ethniques du Xinjiang et sont bien accueillies par les populations des pays voisins. 

Les grands axes d'échange, un atout majeur facilitant l'interconnexion 

Jusqu'à présent, 172 pays et organisations internationales ont signé avec la Chine plus de 200 documents de coopération concernant la nouvelle route de la soie, plus de 90 mécanismes de coopération bilatérale ont également été mis en place. Parmi eux, la promotion de l'interconnexion des infrastructures améliorant qualité et efficacité de la coopération et des investissements étrangers. La résolution des problèmes liés à la connectivité constituant un enjeu majeur, l'interconnexion des installations s'avère cruciale. 

À l'heure actuelle, l'épidémie entrave gravement la capacité des réseaux de transport traditionnels comme l'aviation et le transport maritime. Parallèlement, le marché européen a une demande urgente en produits médicaux, matériaux anti-épidémiques, produits de détail et produits électroniques, ce qui a conduit à la reprise rapide et à une croissance explosive des trains de fret Chine-Europe. La fluidité et la praticité des liaisons ferroviaires Chine-Europe offrent une garantie solide à la Chine et aux pays situés le long de la ceinture économique de la route de la soie quant à l'amélioration du niveau de connectivité. 

Farine et huile du Kazakhstan, homard et mérou du port de Gwadar au Pakistan, vin rouge de Géorgie, chocolat, bonbons et biscuits d'Ouzbékistan, jus de fruits d'Azerbaïdjan, café de Malaisie... des denrées courantes ou inhabituelles entrent dans les maisons du Xinjiang. Les spécialités traditionnelles du Xinjiang, les naans, les fruits et légumes, les vêtements, chaussures et chapeaux, les produits électroniques partent également à l'étranger via la ceinture économique de la Route de la soie et entrent dans les foyers des pays situés le long de la Route. 

Grâce aux réseaux de communication tels que le transport aérien, ferroviaire, routier, les pipelines..., le Xinjiang forme trois axes principaux, dans le nord, le centre et le sud, réalisant l'interconnexion entre les trois principales régions de la Chine, l'est, le centre et l'ouest, et les pays voisins. Le niveau de construction des infrastructures au Xinjiang et la facilité du dédouanement dans les ports garantissent la fluidité de la ceinture économique de la route de la soie. 

La Chine se concentre également sur la création de corridors de transport internationaux. Ainsi, elle négocie avec le Pakistan, la Mongolie, l'Ouzbékistan et le Kirghizistan, sur la construction de trois chemins de fer transfrontaliers. À l'heure actuelle, le Xinjiang mène une coopération bilatérale dans le secteur du transport routier international avec cinq pays, à savoir le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Pakistan et la Mongolie, et a ouvert 107 lignes de transport routier international avec ses pays voisins. 

La nouvelle route de la soie profite aux populations 

La nouvelle route de la soie a amélioré la capacité et le niveau de développement de la Chine avec le monde, offrant aux pays en développement des opportunités économiques. Sa construction profite au monde entier. 

L'Initiative chinoise ceinture et route présente de nombreux points de convergence avec le plan "Nurly Zhol ou Bright Path" du Kazakhstan. La construction de la nouvelle route de la soie a élargi les opportunités commerciales et amélioré l'environnement des affaires pour les entreprises chinoises souhaitant s'expatrier. Dans le même temps, elle a également fortement contribué à la construction d'infrastructures et à l'amélioration du niveau de vie des populations, dans les pays situés le long de la Route. En juin dernier, China Yutong Corporation et Kazakh Technology Corporation ont créé en coentreprise une usine produisant des autobus purement électriques et des autobus respectueux de l'environnement, conformes aux à la norme d'émissions Euro 5. À NurSultan, la capitale du Kazakhstan, les usagers voyagent dans des bus entièrement électriques. 

Pour ce qui est de la coopération économique, les pays voisins ont une attitude plus positive à l'égard du développement de la ceinture économique de la route de la soie chinoise, leur coopération est plus pragmatique. Ils espèrent prendre le train express du développement économique de la Chine, apprendre du modèle chinois et promouvoir leur propre développement économique. En particulier, dans les zones de coopération économique et commerciale extraterritoriales qui ont su convaincre et répondre aux attentes des pays d'accueil. Par exemple, la zone économique spéciale internationale de Hualing et le parc industriel franc de Hualing situés en Georgie, ont attiré un total de 218 entreprises dans la zone, créé 320 emplois et généré un total de près de 80 millions de yuans (RMB, comme ci-dessous) en recettes fiscales pour le pays hôte. 

Le Kirghizistan a été l'un des premiers pays à soutenir et à participer activement à la construction de la nouvelle route de la soie. Au fil des ans, la coopération entre les deux pays a donné des résultats fructueux. Par exemple, avec l'aide d'experts chinois, les routes Bichkek-NarynTorougart et Bichkek-Och ont été construites. Dans le domaine de la culture et de l'éducation, la coopération entre les deux pays a donné une forte impulsion au développement de leurs intérêts mutuels. Plus de 4 000 étudiants kirghizes étudient dans les universités chinoises et la jeune génération kirghize s'intéresse de plus en plus à la Chine. 

Après le déclenchement de l'épidémie de SARS-CoV-2, la Chine s'est mobilisée et a investi sa puissance dans la guerre mondiale contre l'épidémie, assumant ses responsabilités en tant que grand pays. Le Xinjiang a organisé trois équipes médicales à destination du Pakistan, du Kazakhstan et du Kirghizistan, pour contribuer à la lutte locale contre l'épidémie. Pour soutenir financièrement ces pays, elle a levé plus de 10 millions de yuans utilisés pour acheter et donner 19 600 masques médicaux N95, 199 200 masques médicaux jetables, 9 000 ensembles de protection médicale, 14 ventilateurs, 5 défibrillateurs, 10 000 réactifs de détection d'acide nucléique et d'autres matériels anti-épidémiques. 

Bienvenue dans la nouvelle ère de développement 

À l'heure actuelle, la Chine propose de construire un nouveau modèle de développement dans lequel le réseau intérieur est l'axe principal, les circuits nationaux et internationaux se nourrissent de leurs échanges. Dans le premier niveau de développement, il s'agit de s'ouvrir davantage au monde extérieur. La deuxième étape consiste à se concentrer sur la construction du réseau et de la circulation intérieurs. Enfin, au troisième niveau, il s'agit de favoriser l'émulation mutuelle entre les réseaux nationaux et internationaux. 

La Chine met l'accent sur un modèle d'espace ouvert bidirectionnel terre et mer et propose de construire un "réseau national de transport tridimensionnel complet, moderne, de haute qualité, pratique et fluide, rentable, vert et intensif, intelligent et avancé, sûr et fiable ". Pour cela, elle met en place le "Réseau national de transport 1-2-3" et le "Réseau de fret express international 1-2-3", dont l'objectif est d'ouvrir davantage les transports vers l'extérieur, de construire des voies de transport intégrées interrégionales, de développer des pôles de transport complets et des industries du transport et du tourisme intégrées. 

Ce nouveau modèle chinois à double niveau confère au Xinjiang un rôle géographique de plus en plus important et inaugure une nouvelle ère de développement rapide de la « connectivité des infrastructures ». De même, dans l'avenir, au niveau national, les services de transport, le réseau d'information, le réseau énergétique, l'intégration de l'aménagement industriel et le développement régional, soutenu par le réseau d'infrastructures de transport, offriront davantage d'opportunités de développement à la zone centrale de la ceinture économique de la route de la soie du Xinjiang. 

Le concept de "co-consultation, co-construction et partage" n'a cessé de gagner le soutien et la participation d'un nombre croissant de pays, de régions et d'organisations internationales. Une situation sociale pacifique, harmonieuse et stable a pris forme au Xinjiang. La construction de la zone centrale de la ceinture économique de la route de la soie inaugurera une nouvelle ère économique, favorisant la prospérité et le développement du Xinjiang et des pays voisins et profitant aux populations. 

WANG Hongli est directeur adjoint et maître tuteur de l'Institut de recherche économique de l'Académie des sciences sociales du Xinjiang.

Cet article a été initialement publié en chinois sur chinanews.com.cn

Photo : Xinhua